Quebec Knitting: History, Traditions, and Evolution from 1600 to Today

Le Tricot Québécois : Histoire, Traditions et Évolution de 1600 à Nos Jours

L'art du tricot au Québec représente bien plus qu'une simple technique artisanale ; il constitue un véritable témoignage de l'histoire, de la culture et de l'identité québécoise à travers les siècles. Depuis l'arrivée des premiers colons français au début du XVIIe siècle jusqu'à nos jours, le tricot a évolué, s'est transformé et a persisté comme une tradition vivante, reflétant les influences culturelles diverses et les adaptations nécessaires face au climat rigoureux du territoire québécois.

Les origines du tricot remontent aux 4e et 5e siècles, bien avant la colonisation du territoire qui deviendra le Québec (Radio-Canada, 2017). Cette technique s'est répandue en Europe occidentale au cours du Moyen Âge, principalement pour la confection de gants, de bas de chausses et de bonnets. Les guildes et corporations de bonnetiers se sont structurées autour de cette activité artisanale et commerciale, notamment en France, d'où sont venus les premiers colons de la Nouvelle-France (Les Petites Mains, 2010).

Dans ce texte, nous explorerons l'évolution du tricot au Québec depuis 1600 jusqu'à aujourd'hui, en mettant en lumière les influences culturelles qui ont façonné cette pratique, les traditions québécoises en matière de laine et de tricot, ainsi que les particularités et traits distinctifs qui caractérisent le tricot québécois. À travers ce voyage dans le temps, nous découvrirons comment cet artisanat a su s'adapter aux besoins de la population, aux contraintes climatiques et aux évolutions sociales, tout en préservant un savoir-faire précieux qui continue d'inspirer les nouvelles générations d'artisans et d'amateurs de tricot.

Les Débuts du Tricot en Nouvelle-France (1600-1760)

L'arrivée des premiers colons français en Nouvelle-France au début du XVIIe siècle marque également l'introduction des techniques européennes de tricot sur le territoire qui deviendra plus tard le Québec. Face aux hivers rigoureux du continent nord-américain, le tricot s'est rapidement imposé comme une nécessité plutôt qu'un simple passe-temps. Les femmes de la colonie, qu'elles soient issues de la noblesse ou des classes populaires, ont rapidement adapté leurs connaissances du tricot aux réalités et aux ressources locales.

Durant cette période, le tricot était principalement pratiqué par les femmes de la noblesse aux 17e et 18e siècles comme un art raffiné, mais également par les femmes des colons comme une activité essentielle à la survie (Radio-Canada, 2017). Les techniques et les motifs apportés de France ont été préservés, mais ont également évolué au contact des pratiques autochtones et des contraintes environnementales.

Un témoignage remarquable de cette époque est un bas tricoté datant d'avant 1690, découvert lors de fouilles archéologiques de l'épave du "Elizabeth and Mary", un navire britannique ayant sombré lors du siège de Québec par William Phips. Ce bas, conservé au Répertoire du patrimoine culturel du Québec, est un tricot de laine bicolore composé de fils beiges et brun foncé. L'armure est constituée de mailles à l'endroit dont les fils forment des torsions en « Z ». Cet artefact précieux nous renseigne sur les techniques de fabrication de l'époque et sur l'importance des vêtements tricotés dans la vie quotidienne des habitants de la Nouvelle-France (Ministère de la Culture et des Communications du Québec, s.d.).

Les premiers tricots québécois étaient principalement utilitaires : bas, mitaines, bonnets et autres vêtements chauds nécessaires pour affronter les hivers rigoureux. La laine utilisée provenait des moutons élevés localement, une pratique encouragée par les autorités coloniales pour assurer l'autosuffisance de la colonie. Les techniques de filage, de teinture et de tricot se transmettaient de mère en fille, créant ainsi une tradition familiale forte et un savoir-faire précieux.

Les Ursulines, arrivées à Québec en 1639, ont joué un rôle crucial dans la transmission des techniques de tricot aux jeunes filles de la colonie. Dans leurs écoles, elles enseignaient non seulement la lecture, l'écriture et la religion, mais aussi les arts domestiques, dont le tricot. Cette éducation a contribué à standardiser les techniques et à préserver les traditions européennes tout en les adaptant au contexte nord-américain.

L'Évolution du Tricot au Québec (1760-1900)

Le Patriote - Henri Julien

Après la Conquête britannique de 1760, le tricot au Québec a connu une évolution significative, influencée par les changements politiques, économiques et sociaux. Durant cette période, le tricot est devenu un symbole de résistance culturelle et d'affirmation identitaire pour les Canadiens français, tout en s'enrichissant de nouvelles influences.

La période suivant la Conquête a vu naître une forme particulière d'artisanat textile qui, bien que distincte du tricot traditionnel, partage avec lui une importance culturelle majeure : la ceinture fléchée. Cette technique, qui consiste en un tressage ou un tissage de plusieurs brins de laine de couleurs différentes, est devenue emblématique du patrimoine québécois. Comme le rapporte un article d'Histoire & tricot (2009), "Il était une fois, dans Lanaudière, après la Conquête, des Canadiens français, qui, pour rendre les Anglais jaloux, avaient décidé de se «gosser» des ceintures colorées pour fermer leur manteau. Et quand les Patriotes l'ont brandie en signe de liberté, ils ont scellé sa destinée."

La ceinture fléchée, avec ses motifs distinctifs comme ceux de Deux-Montagnes ou de L'Assomption, illustre parfaitement la fusion des influences françaises, britanniques et autochtones qui caractérise l'artisanat textile québécois. Les techniques, les motifs et même le vocabulaire associé à cet art témoignent de ce métissage culturel : "Pour les motifs, on va parler de flèche et de flèche nette, tandis que Mme Bourret, dans son livre, les appelle l'éclair et la flamme" (Histoire & tricot, 2009).

Parallèlement, le tricot traditionnel a continué d'évoluer. L'industrialisation du XIXe siècle a transformé la production textile, avec l'apparition des premières machines à tricoter. Comme le note Radio-Canada (2017), "Avec l'invention de la machine à tricoter au 19e siècle, le tricot à la main est resté utile, mais a perdu son caractère indispensable." Néanmoins, dans les campagnes québécoises, le tricot à la main est demeuré une activité essentielle de l'économie domestique.

Les femmes québécoises continuaient de tricoter des vêtements pour leur famille, perpétuant les techniques traditionnelles tout en les adaptant aux nouvelles modes et aux nouveaux matériaux disponibles. Les bas, les mitaines, les chandails et les tuques tricotés à la main restaient des éléments indispensables de la garde-robe hivernale, particulièrement dans les régions rurales où l'accès aux produits manufacturés était limité.

Cette période a également vu l'émergence de motifs et de styles distinctement québécois, influencés tant par l'héritage français que par les échanges avec les communautés autochtones et les nouveaux arrivants britanniques et irlandais. Les motifs géométriques, les combinaisons de couleurs vives et les techniques adaptées au climat rigoureux sont devenus caractéristiques du tricot québécois de cette époque.

Le Tricot au Québec au XXe Siècle

Le XXe siècle a marqué une période de transformation profonde pour le tricot au Québec, reflétant les changements sociaux, économiques et culturels qui ont façonné la société québécoise moderne. Durant cette période, le tricot est passé d'une nécessité quotidienne à une activité de loisir, tout en conservant sa valeur culturelle et patrimoniale.

Dans la première moitié du siècle, le tricot demeurait une activité essentielle dans de nombreux foyers québécois, particulièrement dans les zones rurales. Les deux guerres mondiales ont d'ailleurs ravivé l'importance du tricot, alors que les femmes québécoises, comme leurs homologues dans d'autres pays, tricotaient des chaussettes, des mitaines et des chandails pour les soldats au front. Cette mobilisation collective autour du tricot a renforcé son rôle social et communautaire.

L'après-guerre a vu l'émergence d'une société de consommation et l'accès facilité aux vêtements manufacturés, ce qui a transformé la nature du tricot. Comme le souligne Radio-Canada (2017), dans un Québec traditionnel d'après-guerre, "la femme au foyer s'adonne à l'art du tricot" non plus par nécessité, mais comme activité de loisir et d'expression personnelle. L'émission "Femme d'aujourd'hui" du 19 mai 1966 illustre bien cette évolution, où Yvonne Cloutier s'adresse aux téléspectatrices en leur proposant de tricoter une cravate pour leur mari, transformant ainsi le tricot en un geste d'attention et d'affection plutôt qu'en une nécessité économique.

Les années 1960 et 1970, marquées par la Révolution tranquille et les mouvements féministes, ont vu le tricot prendre une dimension nouvelle. D'une part, certaines femmes s'en sont détournées, le percevant comme un symbole de la domesticité traditionnelle qu'elles cherchaient à dépasser. D'autre part, d'autres l'ont réinvesti comme un moyen d'expression créative et d'indépendance économique. À l'émission "Femme d'aujourd'hui" du 25 septembre 1969, la comédienne Gisèle Trépanier parle de sa passion pour cet artisanat, qu'elle exerce pour gagner de l'argent en vendant ses créations à des boutiques et à des amis, bien qu'elle reconnaisse que "il faut l'aimer, parce que ça rapporte très peu" (Radio-Canada, 2017).

Les années 1980 ont vu le tricot s'adapter aux tendances de la mode contemporaine. À l'émission "Allô Boubou" du 27 septembre 1984, Solange Brien présente son troisième livre sur le tricot et commente des vêtements en maille qui suivent les tendances de la saison automne-hiver 1984-1985, démontrant ainsi que le tricot québécois, loin d'être figé dans la tradition, continue d'évoluer avec son temps.

La fin du XXe siècle a été marquée par un certain déclin de la pratique du tricot, concurrencée par d'autres loisirs et par l'abondance de vêtements prêt-à-porter abordables. Cependant, les bases étaient posées pour le renouveau qui allait caractériser le début du XXIe siècle.

Le Renouveau du Tricot au Québec au XXIe Siècle

Au tournant du XXIe siècle, le tricot a connu un véritable renouveau au Québec, s'inscrivant dans un mouvement mondial de redécouverte des savoir-faire traditionnels. Ce regain d'intérêt s'explique par plusieurs facteurs sociaux, culturels et technologiques qui ont transformé la pratique et la perception du tricot dans la société québécoise contemporaine.

Comme le souligne Radio-Canada (2017), "Au cours des années 2000, le tricot revient en force. Des adeptes, surtout des jeunes femmes, se réunissent pour discuter, boire un verre et tricoter, le tout dans un esprit communautaire." Cette dimension sociale et communautaire du tricot représente un aspect fondamental de son renouveau. Loin de l'image solitaire de la grand-mère tricotant au coin du feu, le tricot contemporain se pratique souvent en groupe, dans des cafés, des bibliothèques ou des espaces communautaires, créant ainsi de nouveaux liens sociaux autour d'une passion commune.

L'avènement d'Internet et des réseaux sociaux a joué un rôle crucial dans cette renaissance. Les plateformes comme Ravelry, Instagram, Pinterest et YouTube ont permis aux tricoteuses et tricoteurs québécois de partager leurs créations, d'échanger des patrons et des techniques, et de s'inspirer mutuellement. Ces outils numériques ont également facilité l'accès à des ressources éducatives, permettant à une nouvelle génération d'apprendre à tricoter sans nécessairement bénéficier d'une transmission familiale directe.

Le mouvement du "fait main" (handmade) et la recherche d'authenticité dans un monde de plus en plus numérisé et industrialisé ont également contribué à ce renouveau. Le tricot s'inscrit parfaitement dans cette tendance, offrant une alternative éthique et durable à la fast fashion. De nombreux Québécois se tournent vers le tricot comme moyen de réduire leur empreinte écologique, en créant des vêtements durables, souvent à partir de laines locales et naturelles.

L'industrie de la laine au Québec a d'ailleurs connu un essor parallèle à ce regain d'intérêt pour le tricot. De petites fermes d'élevage de moutons, des filatures artisanales et des teinturiers utilisant des colorants naturels ont émergé à travers la province, proposant des produits locaux de haute qualité qui répondent à la demande croissante des tricoteurs pour des matériaux éthiques et durables.

Les designers québécois de patrons de tricot ont également gagné en visibilité sur la scène internationale. S'inspirant tant du patrimoine québécois que des tendances contemporaines, ils créent des modèles qui allient tradition et modernité, contribuant ainsi au rayonnement de la créativité québécoise dans le monde du tricot.

Le tricot est également devenu un moyen d'expression artistique et politique. Des installations de "yarn bombing" (bombardement de fil) colorent l'espace urbain québécois, tandis que des projets collectifs de tricot abordent des enjeux sociaux et environnementaux. Le tricot n'est plus seulement un artisanat domestique, mais aussi un médium artistique à part entière.

Enfin, la pandémie de COVID-19 a encore accentué ce phénomène, de nombreuses personnes se tournant vers le tricot comme activité apaisante et créative pendant les périodes de confinement. Cette crise sanitaire a rappelé l'importance des savoir-faire traditionnels et de l'autonomie qu'ils procurent, renforçant encore l'attrait du tricot auprès d'un public diversifié.

Les Particularités et Traits Distinctifs du Tricot Québécois

Le tricot québécois, au fil de son évolution historique, a développé des caractéristiques qui lui sont propres, reflétant à la fois l'héritage culturel diversifié de la province, son climat particulier et l'ingéniosité de ses artisans. Ces particularités constituent aujourd'hui un patrimoine vivant qui distingue le tricot québécois sur la scène internationale.

L'une des caractéristiques les plus marquantes du tricot québécois réside dans son adaptation au climat rigoureux. Les hivers longs et froids du Québec ont nécessité le développement de techniques et de modèles spécifiquement conçus pour offrir une protection maximale contre le froid. Les mitaines à double épaisseur, les bas renforcés aux talons et aux orteils, et les tuques doublées sont des exemples de cette adaptation climatique. Les tricoteurs québécois ont traditionnellement privilégié les points serrés et les laines épaisses pour maximiser la chaleur, tout en développant des structures qui permettent l'évacuation de l'humidité, essentielle lors des activités hivernales.

L'influence des Premières Nations sur le tricot québécois constitue un autre trait distinctif important. Bien que le tricot aux aiguilles soit une technique importée d'Europe, les motifs, les couleurs et certaines techniques de travail de la laine ont été influencés par les savoir-faire autochtones. Cette influence est particulièrement visible dans la ceinture fléchée, qui, bien que n'étant pas strictement du tricot, partage avec lui l'utilisation de la laine et s'inscrit dans la même tradition textile. Comme le note Histoire & tricot (2009), la ceinture fléchée représente "le métissage de la nation québécoise avec les Amérindiens, les Français, les Britanniques, les Irlandais, etc., et les immigrants des autres nations récemment arrivés ici."

Les motifs traditionnels du tricot québécois témoignent également de cette fusion culturelle. On y retrouve des influences françaises, britanniques, irlandaises et autochtones, adaptées et transformées pour créer un style distinctement québécois. Les motifs géométriques, les représentations stylisées de la flore et de la faune locales, et les combinaisons de couleurs vives caractérisent de nombreux modèles traditionnels.

La dimension communautaire du tricot québécois constitue une autre particularité notable. Historiquement, le tricot était souvent pratiqué en groupe, lors de "veillées" où les femmes se réunissaient pour tricoter tout en partageant histoires et chansons. Cette tradition communautaire persiste aujourd'hui sous de nouvelles formes, comme les cercles de tricot urbains ou les festivals dédiés aux arts textiles. Radio-Canada (2017) souligne ce phénomène en notant qu'au XXIe siècle, "des adeptes, surtout des jeunes femmes, se réunissent pour discuter, boire un verre et tricoter, le tout dans un esprit communautaire."

Le vocabulaire spécifique associé au tricot au Québec constitue également un trait distinctif. De nombreux termes techniques ont été adaptés ou créés en français québécois, créant ainsi un lexique unique qui reflète l'histoire linguistique de la province. Des expressions comme "brocher" (tricoter rapidement), "torsade" (câble), ou "faufilage" (point provisoire) font partie de ce riche vocabulaire qui se transmet de génération en génération.

Enfin, l'innovation constante dans le respect de la tradition caractérise le tricot québécois contemporain. Les designers et artisans québécois d'aujourd'hui puisent dans leur héritage culturel tout en l'adaptant aux sensibilités et aux besoins actuels. Cette capacité à évoluer tout en préservant l'essence de la tradition assure la pérennité du tricot québécois et sa pertinence continue dans le monde moderne.

Conclusion

Le tricot au Québec, depuis ses origines au XVIIe siècle jusqu'à son renouveau contemporain, témoigne de la richesse culturelle et de la résilience de la société québécoise. À travers les siècles, cette pratique artisanale a su s'adapter aux changements sociaux, économiques et culturels tout en préservant son essence et sa valeur patrimoniale.

De nécessité vitale pour les premiers colons confrontés aux rigueurs de l'hiver nord-américain, le tricot est devenu un symbole d'identité culturelle, puis une forme d'expression artistique et un vecteur de lien social. Cette évolution reflète les transformations de la société québécoise elle-même, passant d'une économie de subsistance à une société industrielle, puis post-industrielle, où les pratiques traditionnelles sont réinvesties de nouvelles significations.

La persistance du tricot dans la culture québécoise, malgré les bouleversements technologiques et sociaux, démontre la valeur profonde que les Québécois accordent à leur patrimoine culturel et à la transmission des savoir-faire traditionnels. Aujourd'hui, le tricot au Québec n'est pas une simple survivance du passé, mais une pratique vivante et dynamique qui continue d'évoluer et de se réinventer.

Les particularités du tricot québécois – son adaptation au climat, ses influences culturelles diverses, ses motifs distinctifs, sa dimension communautaire et son vocabulaire spécifique – constituent un patrimoine immatériel précieux qui mérite d'être préservé et célébré. En même temps, l'ouverture à l'innovation et aux échanges internationaux assure le renouvellement constant de cette tradition.

Alors que nous regardons vers l'avenir, le tricot québécois semble promis à un bel avenir. Dans un monde de plus en plus numérisé et standardisé, la quête d'authenticité, de durabilité et de connexion humaine que représente le tricot répond à des aspirations profondes de notre époque. Les mains qui tricotent aujourd'hui au Québec ne font pas que perpétuer un geste ancestral ; elles tissent aussi les liens entre le passé, le présent et l'avenir d'une culture en constante évolution.

Références

1. Les Petites Mains, histoire de mode enfantine. (2010, 13 novembre). Histoire du tricot (2) - Du XIVe au début du XVIIe siècle. https://les8petites8mains.blogspot.com/2010/11/histoire-du-tricot-du-xive-au-debut-du.html

2. Radio-Canada. (2017, 27 décembre). Tricoter dans le confort de chez soi. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1074769/tricot-artisanat-femme-histoire-archives

3. Ministère de la Culture et des Communications du Québec. (s.d.). Bas - Répertoire du patrimoine culturel du Québec. https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/detail.do?methode=consulter&id=210694&type=bien

4. Histoire & tricot. (2009, 14 janvier). La ceinture fléchée (Canada). https://histoiretricot.canalblog.com/archives/2009/01/14/12086917.html

5. L'Encyclopedie Canadienne. (2019, 11 juin). Tuque (Canada). https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/tuque

6. Back, F. (1991). S’habiller à la canadienne. Cap-aux-Diamants, (24), 38–41. https://www.erudit.org/en/journals/cd/1991-n24-cd1041843/7756ac.pdf

Sources and images credits :

  • Le Patriote (Le vieux de 37) Henri Julien - Wikimedia.org
  • E.-J. Massicotte, Le retour de la messe de minuit, 1919. Collections.mnbaq.org
  • Nouveaux Tricots Lux Edition 1951, Collection personnelle.